À 17 km de Saint-Laurent du Maroni, l’association Meki wi libi na wan au village de Saint-Jean, vous ouvre les portes du Camp de la Relégation pour une visite de près de 2 heures.
Un peu d’histoire
Surnommés « Pieds de Biche », les relégués n’avaient pas commis de faute grave mais avaient récidivé. Ces hommes étaient placés sous l’autorité de l’Administration Pénitentiaire mais n’étaient pas astreints aux travaux forcés. Si leur cas était jugé lourd, ils devaient travailler et étaient enfermés la nuit : c’était la relégation collective, basée à Saint-Jean. Les autres étaient libres avec l’autorisation de vivre dans la commune de leur choix. Il y eut près de 18 000 relégués.